Il était temps…Il était temps…
(…)
Merci à Maurice Szafran.
Dans son édito de Marianne consacré au livre de Denis Jeambar, texte titré « journalisme de dissimulation », Szafran écrit ceci noir sur blanc…
« Il y la prudence de l’aigle et celle des taupes« . Chamfort (Maximes et pensées).
Alors là, c’est vraiment excellent !!!
Bravo Mr Szafran : http://www.marianne2.fr/Un-livre-Nonune-mauvaise-action_a107065.html
Il n’est jamais trop tard ?… Pas sûre.
Ayez, j’ai pigé : Maurice Szafran prépare le buzz pour la sortie de son bouquin le 23/02/2011 –> http://www.bibliosurf.com/Off
Bon il ne s’est pas foulé pour le titre, mais… quel talent mercatik !
Arf, comme dis Zgur…
Ce qui est aussi relativement nouveau c’est d’attribuer (en grande partie) à cette « prudence » (joli euphémisme quand même) la « désaffection croissance des lecteurs de presse »…
Ca change des « c’est la faute à internet, c’est la faute au syndicat du livre, c’est la faute aux lecteurs, c’est la faute à la sous-capitalisation » etc…
Non mais là, ça sent un peu le « c’est la faute à Sarko » 😉
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Oh la la la, le captcha : 5TVA, ça va nous coûter bonbon !!!
Guère convaincu par cette confession aux allures de contrition. C’est uniquement par excès de prudence ou par déontologie, soit de nobles raisons, que les journalistes ne nous disent pas tout ? Jamais par compromission, présupposés idéologiques voire même mépris ou bêtise ?
Je trouve ce mea culpa qui n’en est d’ailleurs pas un un peu court.
si la presse était indépendante la prudence ne serait que déontologique, ce qui fait le succès des journaux en lignes c’est, je le crois dû à cela….personnellement si j’y suis abonnée, il me manque le crissement du papier, et l’odeur, même si souvent imaginaire de l’encre…et mes yeux souhaitent dire qu’ils ne sont pas trop contents
Ouais, enfin, le B A BA du journalisme, c’est quand même de vérifier ses infos, alors balancer tous les ragots et rumeurs dont vous entendez parler.
Chacun dans sa vie, a l’occasion de constater qu’on peut entendre de gros bobards susurrés sur l’air de la confidence par des personnes totalement convaincus de leur véracité.
Si c’est uniquement par prudence, c’est idiot, ce devrait être par intelligence (cf. Outreau, Toulouse, etc)
Monsieur,
On ne se connaît pas, mais je serai tenté de vous demander un petit service.
Si vous avez l’occasion de rencontrer Maurice, voulez-vous bien lui faire une commission ?
Lui dire qu’il y a peut-être prudence et prudence.
Lui dire que celle qu’il évoque concerne –peut-être – les piétons qui s’aventurent hors des passages cloutés pour traverser une quatre voies.
Dites-lui, s’il ne saisit pas fissa, que la quatre voies est fort empruntée par les camions. Et qu’en effet.
Mais que celle des journalistes en est une autre. Un état d’esprit, si vous voulez. Qui s’attrape en deux coups de cuillère à pot : il suffit d’être embauché dans un titre de presse et-ou d’être encarté (la cp), bref, d’être de la confrérie, d’être de ceux-là. Non, Maurice n’a pas peur de mettre en péril un informateur : se servir des balances, c’est son métier. Maurice n’est pas prudent. Ni un autre, même un humble localier. En revanche, pour se taire, Maurice et le localier invoquent la prudence.
La prudence de ces deux-là comme prétexte.
Toutes les prudences sont faites pour rapporter.
Dans l’exemple de la quatre voies très fréquentée par les camions, le calcul, s’il est bien fait, peut sauver la vie.
Avec pareil enjeu, on ne rit pas en soupesant les bénéfices et les risques.
Or, Maurice raconte des blagues: la rétention d’informations « vraies » sert la confrérie (le modeste cercle des provinciaux fait de même à son niveau).
En quoi ? dira Maurice (si vous lui faites la commission).
Parlez-lui alors des collectionneurs.
Il fait des yeux de merlan frit ?
Insistez (il n’y a pas d’obligation, ça va de soi, mais si vous lui faites la commission, faites-là jusqu’au bout).
Par exemple, dites-lui : « Maurice, admets que tu es un grand collectionneur. Ça y est ? Bon, alors Maurice, le Pollock que tu as dans ton salon… En as-tu parlé à ta boulangère ? ».
Je parie qu’il dira non. Ou rien du tout s’il ne voit pas où vous voulez en venir.
Après, enchaînez : « Et à la cousine de Peggy G., tu lui en as touché deux mots ? ».
Je parie que le Maurice qui a endossé l’habit de grand collectionneur, il acquiescera.
Ah.
Reste que tout cela est à vérifier. On aura la réponse si et seulement si vous êtes d’accord, pour la commission.
Victor
Eh! Oh! hein! bon. Szafran, ce sont vos lecteurs lésés qui lisent votre édito. Non seulement vous leur volez l’info, mais en plus vous voulez leur voler leur âme ou quoi? En essayant de leur faire gober vos scrupules et votre mea culpa à la sauce fatal flatteur de Jeambar.
Ben justement lundi, j’adolescence je ne sais pas dans quoi, mais.
Szafran peut s’y risquer mais on en a un peu marre de la merdiatrie ambiante, alors puisque la technologie nous le permet, on va s’y mettre.
La chappe sur la Tunisie, et tous nos pays frères, ça va un moment.
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Une presse libre dispose d’un pouvoir considérable si, par pouvoir, on entend la capacité d’influencer l’opinion. En principe, dans les démocraties, les organes de presse sont libres d’informer sans autorisation préalable de l’État. Dans nombre de pays, ce droit des journalistes est garanti par la loi. Mais qui dit droits dit aussi devoirs : le journaliste qui exerce son métier dans un pays libre a pour première responsabilité d’informer en rendant compte des faits avec exactitude et impartialité.
La crédibilité de la presse dépend de son engagement envers la vérité, de son attachement à l’exactitude, à l’impartialité et à l’objectivité, ainsi qu’à la distinction nette entre information et publicité. Le respect de ces objectifs et des valeurs éthiques et professionnelles ne saurait être imposé. Il est la responsabilité exclusive des journalistes et des médias. Dans une société libre, c’est l’opinion publique qui approuve ou sanctionne.
Le journalisme n’est pas à l’abri des écarts déontologiques. Des journalistes inventent de toutes pièces certaines informations. Des directeurs de publication acceptent des rémunérations de la part de leurs sources. Des organes de presse déguisent de la publicité en information. Lorsque cela se produit, le public est en droit de remettre en question tout ce qui est publié. C’est l’ensemble des journalistes et de la profession qui pâtit des comportements contraires à l’éthique, car c’est la crédibilité même de la presse qui est en jeu. Et le manque de crédibilité peut compromettre la survie économique de l’organe de presse.
Bon c’est vrai ce n’est pas du journalisme français! Un peu steampunk 19me, un peu émergence, Impudent affectif.
je lis Sénèque en m’imprégnant de single légèrement tourbé, ou l’inverse. Et Szafran dans le texte!
« Il n’y a plus guère de remède au mal, quand les vices d’hier sont devenus les mœurs d’aujourd’hui »
Euh excusez moi mais je ne vois pas le rapport avec la chanson des beatles Prudence est le prénom d’une femme a laquelle s’adresse cette chanson (la soeur de Mia Farrow en l’occurence).